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Le collaborateur de demain ?

Flèche-Bas

Au moment où la relance de notre secteur soulève de nombreuses questions, nous faisons face à nos vieux démons : la valorisation de notre filière et de nos métiers. Aujourd’hui, plus de 100 000 emplois ne sont toujours pas pourvus dans les restaurants, hôtels et autres établissements touristiques français. Alors, pourquoi notre filière est-elle structurellement en défi cit de talent et d’attractivité ?

Ces sujets d’employabilité, d’évolution de carrière ou encore de formation continue sont au point mort. Mais qui incarne cette vision ? Peut-on dire qu’il existe une entité, un regroupement professionnel ou des intérêts privés qui ont pour ambition de redonner toutes ses lettres de noblesse à notre secteur ? Nous avons tous à l’esprit que parmi les tiers lieux de demain, l’hôtellerie a toute sa place.

Au-delà de tout ce que nous pouvons théoriser en termes de concept et d’expérience, il va falloir (re) donner au middle management les clés, les outils, mais aussi les collaborateurs pour mener à bien les transformations au quotidien et mettre en place ces nouveaux marqueurs d’expérience. Une partie de la réponse va se trouver dans les process et les outils digitaux, mais pour une autre grande partie, elle s’obtient au coeur de ce qui créé la valeur c’est-à- dire les collaborateurs.

Nous avons encore beaucoup à faire pour retrouver la maîtrise de l’image de nos métiers. La pénibilité et le manque de rémunération devront être adressés. Pour l’un, il faudra amener plus de flexibilité dans les horaires de travail et pour l’autre, motiver via des bonus, des primes ou potentiellement des soutiens de l’état. Il est important de donner de la perspective par la formation continue afin de permettre aux collaborateurs de s’épanouir et de construire un vrai plan de carrière au sein de la filière. C’est là toute la richesse de notre secteur.

Concentrons-nous également sur les racines du mal, celles qui se trouvent souvent à la genèse de toute orientation ou de tout choix chez nos jeunes. Il faut davantage initier les jeunes à cette industrie qui pèse toute de même 8% du PIB. Elle n’est pas à négliger. Il faut travailler à faire germer un intérêt, avant qu’ils choisissent de rejoindre une filière ou un métier qui pourraient également les attirer.

Enfin qu’en est-il de l’ambition et de la volonté française sur ces sujets de formation et d’excellence ? La France est très connue pour ses mathématiciens, ses développeurs informatiques ou encore ses chercheurs dans le domaine scientifiques. Elle peut aussi développer une filière d’excellence dans les métiers de l’hospitality.

Dans le monde du digital ou des affaires, l’anglais est une langue pleinement assumée. Pourquoi la francophonie ne serait-elle pas un vrai moteur de propagation de l’excellence et des savoir-faire dans notre secteur ? Il s’agit d’un outil a porté de main que nous pouvons activer et qui peut attirer les jeunes talents internationaux afin de faire rayonner notre industrie touristique française.

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